Les difficultés vocales des choristes.

Les chorales et ensembles vocaux peuvent se retrouver confrontés aux problèmes de voix de leurs choristes :

  • Difficulté pour monter dans l’aigu, 
  • Voix détimbrées dans le grave…
  • Parfois même forçage vocal amenant de la fatigue vocale le lendemain des répétitions. 

 

   En réponse aux questions que se posent les choristes, j’ai écrit un manuel composé de parties théoriques et d’exercices vocaux accessibles sans connaissance musicale pour :

  • développer leur tessiture,
  • leur timbre 
  • leur capacité à monter dans les aigus.

 

La difficulté à monter dans l’aigu repose en grande partie sur des croyances.

Re-découvrir sa voix procure des bienfaits au-delà de « bien chanter », car se libérer des croyances limitantes, si cela permet de monter dans l’aigu, cela aide également à vivre mieux !

J’aime pas ma voix,

Bien dans sa voix, bien dans sa vie !

 

Se libérer des blocages qui entravent la voix et mieux vivre sa vie.

Les chapitres du livre

A quoi sont dues les difficultés pour monter dans l’aigu ?

Tout d’abord, il faut distinguer les voix d’hommes des voix de femmes.

 

En effet, les femmes ont plus souvent des problèmes vocaux car les femmes parlent et chantent habituellement avec 2 fonctionnements vocaux, appelés « voix de poitrine » ou mécanisme lourd et « voix de tête » ou mécanisme léger.

 

Les femmes doivent apprendre à connaître leurs 2 fonctionnements vocaux, leurs différences, et savoir chanter les notes de passage entre les 2 registres pour ne pas forcer. 

 

I. Les registres vocaux féminins et leurs caractéristiques :

  • Généralement, la « voix de poitrine » ou mécanisme lourd, donne un timbre affirmé, riche, qui plaît à la femme qui chante, qui lui ressemble bien sûr, puisque c’est le registre avec lequel elle parle, elle y est habituée, elle s’y reconnaît. La femme qui chante grave ne sait pas toujours qu’elle utilise en réalité son registre dit « de poitrine », qu’on ne lui a pas appris à passer dans son registre de tête, et elle croit donc à tort qu’elle a du mal à monter dans l’aigu.
  • Et à l’inverse, « la voix de tête » ou mécanisme léger, donne un timbre plus léger, plus faible et donc moins flatteur, tant que la voix n’est pas travaillée.
  • Une voix de contralto bien travaillée, n’a aucun problème pour monter au sol aigu.
II. Quelles solutions pour monter facilement dans l’aigu ?

Mes conseils :

  • Travailler avec un professeur de chant, avant de chanter dans une chorale, de façon à connaître sa tessiture. Cela évite les erreurs de classement, la fatigue vocale et les problèmes de justesse qui en découlent.
  • Accepter le timbre de sa voix de tête, apprendre à le connaître et l’enrichir. Dès lors qu’on veut chanter dans une chorale, la voix doit être performante, car ce n’est pas si « naturel » que cela de chanter des paroles parfois dans d’autres langues sur une tessiture somme toute assez étendue.
  • Se libérer des idées reçues, changer ses habitudes vocales en travaillant avec mon manuel pratique.
  • Suivre des stages VoixNaturelle !
  • Enfin, vérifier que son écoute est performante, en réalisant un bilan d’écoute avec un praticien de la méthode Tomatis
Mes Valeurs :
  •  Tout d’abord une attitude sans jugement : aucun terme tel que « laid », « mauvais », « mal » ne saurait être utilisé pendant le travail de la voix.
  • La présence à l’autre : j’écoute, je respecte, je ne suis ni supérieure ni inférieure à l’autre.
  • La bienveillance
  • Chanter doit rester un plaisir